L'Ardières et ses affluents 


L'Ardières prend sa source sur la commune des Ardillats au sud du Mont Monnet à 870 m d’altitude. Elle s’écoule sur un linéaire d’environ 30 km avant de confluer en rive droite de la Saône sur la commune de Taponas. Les principaux affluents de l’Ardières sont le ruisseau de St Didier, le ruisseau des Samsons, l’Ardevel et la Morcille.
10 communes sont traversées par cette rivière : les Ardillats, St Didier sur Beaujeu, Beaujeu, Régnié-Durette, Lantignié, Quincié-en-Beaujolais, Cercié, St Lager, St Jean d’Ardières, Taponas.


Son bassin versant d’une surface de 154 km² en fait le plus grand bassin hydrographique du contrat de rivières du Beaujolais.
On distingue 3 zones :
            - la partie apicale (amont) orientée sur la sylviculture et l’élevage
            - la partie médiane ou l’on retrouve majoritairement l’activité viticole
            - la zone de plaine à l’aval  avec les cultures céréalières et les prairies du Val de Saône

Qualité de l’eau et des milieux aquatiques de l'Ardières

La tête de bassin de l’Ardières (zones de sources) et certains affluents comme les ruisseaux des Samsons ou de St Didier représentent des réservoirs biologiques intéressants : ils abritent l’écrevisse à pieds blancs. La truite fario, une espèce également sensible à la qualité de l’eau est présente largement sur les parties amont et médianes du bassin versant. On recense également, plus modestement, la présence du chabot et de la lamproie de planer.
La qualité des eaux de l’Ardières est « bonne » à « moyenne » avec une dégradation  modérée d’amont à l’aval liée à l’activité anthropique (rejets domestiques et rejets viti-vinicoles). D’une manière générale la qualité s’améliore depuis une dizaine d’années grâce à l’amélioration des systèmes d’assainissement et la mise aux normes des rejets des caves vinicoles. La présence des pesticides dans la rivière est encore marquée et des connexions se font parfois avec des nappes d’eau plus profonde.
Pour répondre à ces problématiques, le SMRB a lancé des actions (via le contrat de rivières du Beaujolais) pour réduire les pollutions domestiques et agricoles : financement de stations d’épuration, aide aux agriculteurs utilisant moins de pesticides, etc…

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Usage de l'eau

La dernière micro-centrale électrique du beaujolais viticole se trouve sur l’Ardières (commune des Ardillats). Plus à l’aval, à Cercié, un moulin à farine était toujours en activité dans les années 2000, en partie alimenté par les eaux de l’Ardières.

De nombreux biefs (ou canaux) sont présents le long de l’Ardières ou du ruisseau des Samsons. Ils sont en eau depuis plusieurs centaines d’années pour certains. Ces biefs servaient autrefois à irriguer les prairies, à alimenter des moulins, des lavoirs ou des douves de château.

Aujourd’hui, ils servent à alimenter des plans d'eau, à abreuver les bêtes qui pâturent, à arroser les jardins d'habitants riverains...